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"La seule façon d'aider l'homme de notre temps à faire face à son malaise, est d'amorcer en lui une métamorphose qui délivre sa pensée prisonnière du moi existentiel. C'est donc l'amener à devenir majeur, c'est à dire le mettre, en dépit de toutes les difficultés, sur la voie de la réalisation du soi et du témoignage de l'ÊTRE."

 K.G. DÜRCKHEIM

"il y a des instants et des heures qui nous trouvent plongés tout à coup dans un état particulier dans lequel l'Être nous touche, même si nous l'ignorons, nous nous sentons soudain dans une ambiance étrange. Nous sommes entièrement "présents", totalement "là" et malgré tout nullement orientés vers quoique ce soit de précis. 

Nous nous sentons comme sans aspérités, lisses et harmonieux à l'intérieur de nous même, et tout à la fois "ouverts". Grâce à cette ouverture, une plénitude profonde émerge. Nous avons l'impression de planer et pourtant nous nous mouvons de façon équilibrée et assurée sur la terre. Nous sommes à la fois absents et pleinement présents, débordants de vie. Nous nous reposons en nous même et nous découvrons une affinité toute intérieure avec tout ce qui nous entoure...Nous sommes traversés par quelque chose de précieux et de très fragile."

K.G. DÜRCKHEIM

"Ne rien faire. Goûter pleinement le simple fait d'être assis là en silence, c'est-à-dire prendre conscience de la possibilité intérieure qui se trouve dans le non-agir : la possibilité d'un lâcher-prise total, d'un regard, d'une écoute, d'un goûter intérieur qui offrent la chance de percevoir le rayonnement de la plus profonde intériorité et d'être saisi par le numineux."

K.G. DÜRCKHEIM

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